65 - Elena Yereban

Belle à l'extérieure, magnifique à l'intérieur, sa vertu éclatante se lit sur son visage.
 
Elle est somptueuse, brillante, surdouée, humble.
 
Elle incarne la femme idéale.
 
Pas la fille moderne bêtement émancipée et perversement rebelle, pas la féministe dépravée, névrosée, déréglée, pas le serpent en jupon, pas la diablesse corrompue par le monde, non.
 
C’est l’Eve intemporelle qui resplendit glorieusement sur sa face virginale.
 
Cette flamme aux traits d’azur et aux lignes vénusiaques ne ressemble qu’aux anges. Elle vient du ciel et y retournera, elle qui sur Terre répand tant de lumière...
 
Elle est une injure aux suffragettes, un outrage aux valeurs mensongères de ce siècle, elle qui chante si haut, si clair, si juste les causes qui ne sont pas en vogue, pas en toc mais en or.
 
Ses mots ne sont pas en l’air mais tout en art. Ce n’est pas du faux, pas du fard mais du feu.
 
De sa féminité rayonnante émane l’image de la décence. Sa chair désirable exprime la vérité du sexe faible. Son éclat originel est demeuré intègre.
 
Messagère céleste, envoyée de l'Eden, messie du Beau, sa seule apparence fait autorité. Sa clarté écrase le vice, pulvérise le laid, anéantit le mauvais.
 
Tout en elle plaide pour les étoiles. Ses moindres détails sont des sommets. Ses plus petits riens deviennent vite vertigineux. Elle a l’attitude des mortelles et le souffle des déesses. Des allures humaines et des regards aériens. Ses bras sont des ailes, ses sourires des nuées sans fin.
 
Cette créature inspire le respect, l’admiration, l’élévation.

Cette brune profonde aux yeux ténébreux n’est que pure blancheur.