57 - Vangelis

Vangelis, c’était la voix du ciel descendue sur Terre.
 
C’est à dire, le chant des élus venu des nuages, le luth dans les volutes, la trompette des prophètes.
 
Le musicien des âmes éveillées s’est éteint ici-bas. Pour renaître ailleurs, s’envoler loin de la matière, haut dans l’esprit, plus près du bleu, du beau, du clair. Dans cet univers inconnu si proche de nos rêves...
 
Bref, son oeuvre est accomplie, sa mission est terminée, les étoiles applaudissent.
 
Et les anges acquiescent.
 
Le monde a gagné quelques airs, plus de légèreté, des étincelles de divinité.
 
Ce créateur de pur éther incarnait le son du frisson, le sens de l’essence, la conscience du Cosmos.
 
Il maitrisait l’art de la lyre aérienne, cette lumière qui sert à allumer les hommes. En levant simplement la tête, en élevant son regard et en osant s’engager hors des sentiers battus de la musique, il a su capter d’extraordinaires fleurs célestes et en restituer les parfums à notre siècle incrédule.
 
Il a réussi à faire surgir des cordes de ses instruments électroniques d’étranges beautés astrales. Des joyaux d’accords remontés de profondeurs sidérales. Des murmures de vagues issues d'océans mystérieux.

Il était le feu électrique de la guitare et le vent sacré de la flûte, le souffle vital du piano et la brise du sentiment spirituel.

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