66 - Freud

Le père de la psychanalyse a inventé la fumée psychique.
 
Ou pour le formuler autrement, il a fait naître à partir du fécond néant de sa cervelle troublée la plus incontestée des vérités brumeuses : un évangile de vent, une science floue, une culture profondément creuse.
 
Une boursouflure mentale.
 
Pour ne pas dire un mensonge éclatant, adaptable à toutes les pensées faibles.
 
Il passa maître dans l'art de produire des âneries que picoreront sans broncher les pigeons du monde entier, génération après génération, et ce pendant des siècles.
 
Ce plaisantin a fait boire sa tasse de thé tiède, inodore, incolore, mais pleine de parfums imaginaires et brillante de bulles aux reflets d’ampoules, à tous les naïfs érudits assoiffés de riens érigés en absolus... Quel exploit !
 
Bref, il doit sa gloire à la crédulité de ces masses raffinées et éduquées, composées de doctes benêts et de bécasses de salon en mal d’abstractions à la mode.
 
Séduits par ses savantes sornettes, les gobeurs d'imbécillités se sont laissé éblouir par la barbe de feu de cet apôtre de la pompe cérébrale et champion du vide.
 
Puis doucement enfumer par sa plume nébuleuse...
 
Ou dans l'ordre inverse, mais peu importe, le résultat est là : le mythe est né.
 
Et plus aucun intellectuel ne pourra, après ce raz-de-marée de rutilantes inepties qu'incarne aujourd'hui encore Freud, ébranler cette montagne de papier qu'il représente, sans passer pour un ignare, un hurluberlu.
 
Or le vrai rigolo dans cette affaire, c'est bien Sigmund. Cet auguste clown est à l'origine de concepts idiots, contre-nature, grotesques, absurdes, mais qui ont eu l’immense avantage d‘être entérinés par la bêtise généralisée, la mollesse et la paresse d'une intelligentsia acquise aux idées en vogue les plus saugrenues, pourvu qu’elles soient émises par des personnages aux apparences graves et dignes...
 
C'est son auditoire et lectorat de dindons engoncés dans des certitudes de foire qui ont fait de cette vaste farce une légende de marbre.
 
Esprit tordu à l’avenir prometteur, ce furieux délirant est devenu l’ami des fous sérieux.
 
Notre société déboussolée a finalement donné raison aux plus hautes folies de ce disciple des vacuités.
 
Monnayées à prix d'or sur le divan aux alouettes.
 
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65 - Elena Yereban

Belle à l'extérieure, magnifique à l'intérieur, sa vertu éclatante se lit sur son visage.
 
Elle est somptueuse, brillante, surdouée, humble.
 
Elle incarne la femme idéale.
 
Pas la fille moderne bêtement émancipée et perversement rebelle, pas la féministe dépravée, névrosée, déréglée, pas le serpent en jupon, pas la diablesse corrompue par le monde, non.
 
C’est l’Eve intemporelle qui resplendit glorieusement sur sa face virginale.
 
Cette flamme aux traits d’azur et aux lignes vénusiaques ne ressemble qu’aux anges. Elle vient du ciel et y retournera, elle qui sur Terre répand tant de lumière...
 
Elle est une injure aux suffragettes, un outrage aux valeurs mensongères de ce siècle, elle qui chante si haut, si clair, si juste les causes qui ne sont pas en vogue, pas en toc mais en or.
 
Ses mots ne sont pas en l’air mais tout en art. Ce n’est pas du faux, pas du fard mais du feu.
 
De sa féminité rayonnante émane l’image de la décence. Sa chair désirable exprime la vérité du sexe faible. Son éclat originel est demeuré intègre.
 
Messagère céleste, envoyée de l'Eden, messie du Beau, sa seule apparence fait autorité. Sa clarté écrase le vice, pulvérise le laid, anéantit le mauvais.
 
Tout en elle plaide pour les étoiles. Ses moindres détails sont des sommets. Ses plus petits riens deviennent vite vertigineux. Elle a l’attitude des mortelles et le souffle des déesses. Des allures humaines et des regards aériens. Ses bras sont des ailes, ses sourires des nuées sans fin.
 
Cette créature inspire le respect, l’admiration, l’élévation.

Cette brune profonde aux yeux ténébreux n’est que pure blancheur.